Des études récentes indiquent que l’infection par le COVID-19 peut avoir un impact sur le bon fonctionnement du système reproducteur et provoquer l’infertilité chez les hommes et les femmes. Un diagnostic précoce peut aider à atténuer tout impact négatif de l’infection et il est conseillé aux hommes et aux femmes qui se sont remis de l’infection par le COVID-19 de consulter un spécialiste de la fertilité pour une évaluation de base de leur fertilité.
Impact du COVID-19 sur la fertilité
Étant une maladie respiratoire, le virus COVID-19 affecte principalement les poumons, le nez et la gorge. L’infection est souvent plus grave chez les personnes âgées ou les personnes souffrant de problèmes de santé tels qu’une maladie pulmonaire, une maladie cardiaque, le diabète ou des conditions qui affectent leur système immunitaire. On a constaté que le COVID-19 avait un impact sur divers organes, notamment l’estomac, l’intestin, le cerveau, les reins, le foie, le cœur, le pancréas, les vaisseaux sanguins, les yeux et la peau.
Des études récentes ont suggéré que le COVID-19 peut affecter négativement la qualité du sperme et réduire la fertilité chez les hommes, et l’ampleur de cet effet peut dépendre de la gravité de la maladie. Selon une étude menée par l’OMS, les femmes enceintes atteintes de COVID-19, qui ont eu des problèmes médicaux préexistants, comme le diabète ou l’hypertension artérielle chronique, ou celles qui sont plus âgées ou en surpoids, sont également plus susceptibles de souffrir de graves complications de santé dues au COVID.
COVID-19 et la grossesse
Il n’est pas certain que le COVID-19 ait un impact sur la conception et la grossesse chez les femmes et les données à ce sujet sont très limitées. Selon une étude récente de l’OMS, les femmes enceintes qui sont plus âgées, en surpoids et qui présentent des conditions médicales préexistantes telles que l’hypertension et le diabète semblent avoir un risque accru de développer un COVID-19 sévère. Il est donc important qu’elles prennent des précautions pour se protéger contre le COVID-19 et qu’elles signalent les symptômes éventuels (notamment la fièvre, la toux ou les difficultés respiratoires) à leur médecin.
Mythe : le vaccin COVID-19 peut provoquer l’infertilité
Les vaccins COVID-19 en circulation ont fait l’objet de tests et de dépistages approfondis des risques potentiels et n’ont été approuvés qu’après que leur sécurité ait été établie sans aucun doute. Il n’existe aucune preuve suggérant que l’un des vaccins approuvés ait un impact négatif sur la fertilité.
Le trope selon lequel les vaccins ont un impact sur la fertilité est répété à l’envi. Cependant, aucune preuve ne montre que le vaccin COVID- 19 peut causer l’infertilité chez les hommes et les femmes. Aucune perte de fertilité n’a été signalée parmi les participants aux essais ou parmi les millions de personnes qui ont reçu les vaccins depuis leur autorisation, et aucun signe d’infertilité n’est apparu non plus dans les études sur les animaux. Aucun lien n’a été établi entre les vaccins COVID-19 et les fausses couches. A ce stade, il n’existe pas d’informations suffisantes concernant la sécurité de l’un ou l’autre des vaccins COVID-19 pendant les traitements de reproduction assistée et la grossesse, c’est pourquoi aucune recommandation ne peut être faite sur celui qui est le plus sûr pour les hommes et les femmes qui souhaitent tenter une grossesse.
Prévention
De nombreux patients subissent un stress lié à l’infertilité et cherchent un soutien auprès de leurs amis, de leur famille ou de l’un des nombreux groupes de soutien à l’infertilité désormais disponibles en personne et en ligne. Les couples peuvent demander l’aide de ces groupes de soutien pour modifier leur mode de vie et mener une vie saine.
Les couples peuvent suivre des séances de conseil pour réduire leur stress et améliorer leur qualité de vie. Des techniques de relaxation comme le yoga et la méditation peuvent également les aider à réduire leur stress et à rester en bonne santé. Il est également recommandé d’introduire des compléments alimentaires comme la vitamine C et la vitamine D dans le régime alimentaire, car ils contribuent à améliorer la stimulation ovarienne et la qualité du sperme.
